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Soutenance de Jan-Philipp BUREIK

  • Soutenance de Thèse
  • Evénement scientifique
Correlations in Interacting Bose Gases

Soutenance de Jan-Philipp BUREIK, doctorant dans le groupe Gaz quantiques du Laboratoire Charles Fabry, le 26 février 2024 à 14h00 dans l'Auditorium de l'Institut d'Optique Graduate School à Palaiseau, sur le thème : "Number Statistics and Momentum Correlations in Interacting Bose Gases".

Résumé : " Ce travail de thèse est dédié à l’étude des statistiques du nombre et corrélations en impulsion dans des gaz de Bose sur réseaux interagissants. Le modèle de Bose-Hubbard est simulé en chargeant des condensats de Bose-Einstein (BEC) d’atomes d’Hélium-4 métastables dans un réseau optique tri-dimensionnel (3D). Ce modèle présente une transition de phase quantique d’un superfluide à un isolant de Mott induite par des fluctuations quantiques provoquées par l’interaction. L’objectif de ce travail est de comprendre le rôle de ces fluctuations quantiques en analysant leurs signatures dans l’espace des impulsions. Le schéma de détection original utilisé à cette fin fournit la distribution d’impulsion résolue à l’échelle de l’atome unique en 3D. À partir de ces jeux de données composés de milliers d’atomes individuels, les statistiques du nombre d’occupation de différents sous-volumes de l’espace des impulsions fournissent des informations sur les propriétés de corrélation ou de cohérence du gaz de Bose interagissant. À impulsions proches, ces probabilités d’occupation permettent l’identification de statistiques d’état pur sous-jacentes dans le cas d’états many-body classiques tels que les superfluides en réseau et les isolants de Mott. Dans le régime faiblement interagissant, des corrélations bien établies entre les paires d’atomes à impulsions opposées sont observées. De plus, on constate que ces corrélations entre paires diminuent en faveur de corrélations plus complexes entre plus de deux particules lorsque les interactions sont augmentées. Une observation directe de corrélations non-Gaussiennes encapsule la nature statistique complexe des superfluides fortement interagissants bien en amont de la transition de phase vers l’isolant de Mott. Enfin, lors de la transition de phase, on constate une augmentation des fluctuations du nombre d’occupation du mode du BEC, constituant une signature directe des fluctuations quantiques induisant la transition. Des quantités indépendantes de la taille du système, telles que le cumulant de Binder, présentent des variations abruptes même dans un système de taille finie et semblent prometteuses pour constituer des observables appropriés permettant de déterminer le comportement universel lorsqu’elles sont mesurées dans un système homogène. "

 
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